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Cinq ans après l’avoir battue en demi-finale de l’Euro, l’équipe de France retrouve l’Allemagne lors de son premier match de l’Euro 2020. Si les Allemands ne figurent plus parmi les grands favoris de la compétition, ils n’en restent pas moins des adversaires redoutables et qui pourraient causer beaucoup d’ennui aux Bleus. Alors, comment éviter le piège allemand dès l’entame de cet Euro ? Tentative de réponse dans cet article tactique.
2-0, 2-0, 2-2, 0-0, 2-1. Les cinq dernières confrontations entre la France et l’Allemagne tournent largement en faveur des Bleus. Mais depuis la demi-finale de l’Euro 2016 et la dernière victoire en Ligue des nations des Français (2-1) en octobre 2018, les deux équipes ont changé de visage. Si les Bleus ont été réguliers, les Allemands sont passés par plusieurs périodes de doute avec notamment une cinglante défaite (0-6) contre l’Espagne en Ligue des nations, en novembre 2020, et une autre marquante (1-2) contre la Macédoine du Nord en éliminatoires du Mondial 2022 en mars 2021.
Malgré ces défaites, le sélectionneur Joachim Löw a été maintenu à son poste mais il a pris des décisions drastiques avant l’Euro, comme celles de rappeler Mats Hummels et Thomas Müller en sélection après quasiment deux ans de ban. Dotée d’un effectif mêlant expérience, contrôle, malice, vitesse et jeunesse, cette Allemagne-là n’a pas l’allure d’une équipe en perte de repères. Au contraire, Joachim Löw peut se reposer sur des joueurs qui se connaissent bien et qui évoluent en sélection à des postes qu’ils occupent déjà en club. Un gain de temps considérable pour le sélectionneur de la Nationalmannschaft.
Repères, polyvalence et affinités techniques
Lors de ses dernières sorties, l’Allemagne a évolué soit en 3-5-2, comme contre le Danemark, soit en 3-4-3 comme contre la Lettonie. Des dispositifs de jeu que connaissent très bien les joueurs de la sélection puisque Mats Hummels a souvent évolué dans une défense à 3 à Dortmund, même chose pour ses compères Matthias Ginter (axial droit) à Mönchengladbach et Antonio Rüdiger (axial gauche) à Chelsea. Plus haut, Robin Gosens se retrouve dans une position de piston gauche qu’il sublime depuis 2 ans à l’Atalanta Bergame tandis que Joshua Kimmich est un joueur qui peut évoluer à toutes les positions. Devant, Havertz et Werner connaissent bien le 3-4-3 tandis que Gnabry, Müller, Goretzka et Sané vont pouvoir miser sur leurs affinités techniques développées tout au long de l’année au Bayern Munich.
Le 3-5-2 de l’Allemagne face à la Macédoine du Nord, le 31 mars 2021
Le 3-5-2 de l’Allemagne face au Danemark, le 2 juin 2021
Le 3-4-3 de l’Allemagne face à la Lettonie, le 7 juin 2021
Avoir plusieurs joueurs de la sélection qui évoluent dans le même club, et d’autres qui vont jouer à des positions qu’ils maîtrisent parfaitement dans leur club, est un très gros avantage voire un luxe dont peut se réjouir Joachim Löw. Il a aussi beaucoup de chance de posséder des milieux de terrain comme Kroos, Gündogan et Kimmich, qui ont une grande maîtrise du tempo et qui sont capables d’orienter à la perfection le jeu de leur équipe, sans compter le volume et l’efficacité des projections dans la surface adverse d’un Leon Goretzka, d’un Ilkay Gündogan voire d’un Florian Neuhaus.
En réalité, cette équipe d’Allemagne possède un arsenal offensif complet avec de la vitesse, de la percussion, de la profondeur avec Sané, Gnabry et Werner; d’excellents interprètes d’espace et joueurs de relais grâce à Volland, Müller et Havertz; des joueurs de contrôle comme Kroos, Gündogan et Kimmich; de la largeur et du punch avec Robin Gosens et d’excellents passeurs/relanceurs depuis les bases arrières avec Hummels, Kroos et Kimmich. Des armes qui peuvent faire mal à l’équipe de France.
Contre-carrer le 3-4-3 allemand
Forts de leur victoire 7-1 face à une faible Lettonie en préparation de l’Euro, les Allemands devraient reconduire leur 3-4-3 contre les Bleus. Un dispositif tactique redoutable lorsqu’il est parfaitement maîtrisé et quand les bons joueurs le composent. La présence de deux pistons pose généralement beaucoup de problèmes aux adversaires qui défendent avec deux lignes de quatre derrière car les pistons vont justement s’intercaler entre le milieu excentré ou l’ailier et le latéral. Ce qui peut créer facilement des décalages.
Face au 4-4-2 losange de la France, les pistons Kimmich et Gosens se retrouveraient souvent seuls au départ des actions
Si Gosens est trouvé, qui de Pogba ou de Pavard doit défendre sur lui ?
Si Pavard sort sur Gosens, alors un espace considérable se crée entre l’arrière droit et Varane dans lequel Müller peut s’engouffrer. Si Varane suit le déplacement de Müller, d’autres espaces vont se créer dans son dos dont pourrait bénéficier Havertz en bout de chaîne
Si Pogba sort sur Gosens, alors un espace se libère pour Kroos qui va attirer Kanté, ce qui va créer d’autres espaces que pourront exploiter Havertz et Gündogan, qui aime et qui sait bien se projeter vers l’avant
En octobre 2018, l’Allemagne avait justement joué en 3-4-3 contre la France et lui avait posé des problèmes grâce à ses pistons comme sur cette sortie de balle, où Schulz se retrouve seul dans son couloir gauche
En sortant loin pour cadrer Schulz, Pavard (cercle rouge) a laissé beaucoup d’espace dans son dos qu’a réussi à exploiter Werner (cercle jaune) dans une situation qu’il affectionne
Plus tard dans le même match, une nouvelle situation compliquée à gérer pour l’équipe de France. Hummels a réussi à fixer Paul Pogba en conduisant le ballon avant de trouver son piston gauche, Schulz (cercle jaune). Contrairement à l’action précédente, Pavard ne sort pas directement sur lui mais il est positionné haut. Juste à côté, Sané mobilise l’attention de Varane qui est sorti sur lui (cercle rouge) mais ce déplacement libère de l’espace pour Gnabry (cercle vert) dans son dos
Finalement Gnabry (cercle jaune), sollicite le ballon dans les pieds mais cet appel permet à Sané (cercle rouge) d’attaquer la profondeur en mobilisant cette fois l’attention de Kimpembé
Pas servi en première intention, Sané arrête sa course (cercle jaune). Cependant, l’attention de Kimpembé (cercle vert) est toujours portée sur lui et sur Gnabry si bien qu’il ne va pas voir l’appel de Werner (cercle rouge) dans son dos
L’actuel attaquant de Chelsea va être servi dans la profondeur, heureusement sans conséquence pour l’équipe de France
L’Allemagne est justement redoutable dans ce registre car en plus de posséder de très bons pistons, elle bénéficie de joueurs très mobiles et bons dans les demi-espaces devant mais aussi d’excellents passeurs derrière. De plus, avec un trio offensif Müller-Gnabry-Havertz qui va combiner dans le coeur du jeu pour fixer la défense, cela va libérer les flancs pour les pistons qui seront facilement servis et qui bénéficieront de beaucoup de temps et d’espace.
En étant proches les uns des autres dans l’axe du terrain, les attaquants allemands accompagnés de Gündogan (cercle rouge) ont permis de libérer les deux pistons Kimmich et Gosens (cercles jaunes)
Le piston de l’Atalanta Bergame est servi dans des conditions idéales et va pouvoir ajuster un centre vers le piston opposé, Kimmich (cercle jaune), qui va se projeter dans la surface au deuxième poteau. Une action qu’a l’habitude d’effectuer Gosens en club, auteur de plusieurs passes décisives pour Hateboer
Grâce à la qualité de pied de Mats Hummels, l’Allemagne peut facilement trouver ses pistons sur des renversements de jeu
Toni Kroos, qui décroche régulièrement au niveau de ses centraux est aussi crucial pour les renversements de jeu
Comme vous l’avez vu, l’Allemagne a déjà causé beaucoup de soucis à l’équipe de France lors de la 4e journée de la Ligue des Nations 2018-2019 avec son 3-4-3. Cela devrait être encore le cas si Didier Deschamps ne s’adapte pas à la problématique que lui pose ce dispositif tactique. Le sélectionneur pourrait principalement miser sur ces deux solutions.
Solution n°1 contre le 3-4-3 allemand: relancer le 3-5-2
« La meilleure façon de contrer un 3-4-3 est d’évoluer soi-même en 3-4-3. Imaginons que l’on joue en 4-4-2, si les pistons adverses sont vraiment bons, cela va forcer notre latéral à sortir sur lui, ce qui va créer structurellement un grand espace entre lui et le défenseur central le plus proche. Or, cet espace peut justement être exploité par l’attaquant excentré dans la ligne de 3 devant. En défendant en 3-4-3 ou 5-4-1, on n’a pas ce problème puisque qu’un des trois centraux peut combler l’espace sans mettre en danger l’équilibre de l’équipe », nous avançait Fabien Mercadal, l’entraîneur de l’USL Dunkerque en Ligue 2 lors de la saison 2020/2021.
Le problème structurel que pose le 3-4-3 face à un 4-4-2 pourrait donc être réglé en passant à une défense à 3 voire à 5. Comme Didier Deschamps n’a jamais testé le 3-4-3, l’une des pistes possibles serait qu’il relance le 3-5-2 qu’il avait aligné contre l’Albanie en 2019 et contre la Suède en septembre 2020, pour mieux contrôler les pistons adverses. Pour répondre à la vitesse de Werner (s’il est aligné), de Gnabry et d’Havertz, le sélectionneur tricolore pourrait titulariser Jules Koundé en axial droit dans ce système.
Le 3-5-2 envisageable de l’équipe de France pour contrer le 3-4-3 allemand
Dans un 3-5-2, l’équipe de France réglerait totalement le problème structurel causé par les pistons allemands avec un adversaire à proximité de chaque joueur
L’avantage d’un point de vue offensif de ce 3-5-2 des Bleus, c’est qu’il permettrait de conserver le trio Benzema-Griezmann-Mbappé dans des dispositions similaires au 4-4-2 losange utilisé lors des deux matches de préparation de l’équipe de France (en théorie seulement contre la Bulgarie). Seul un milieu de terrain (sans doute Rabiot) serait sacrifié au profit du défenseur central supplémentaire. Dans l’animation offensive, ce 3-5-2 ne serait pas très différent d’un 4-4-2 losange et c’est ce qui pourrait convaincre Didier Deschamps.
Solution n°2 contre le 3-4-3 allemand: défendre en bloc bas et procéder en contre
L’autre piste très probable serait de conserver le 4-4-2 tout en défendant en bloc bas. Cette solution procure deux avantages principaux: 1) il permet de réduire au maximum l’espace dans le dos des défenseurs français et donc d’annihiler le jeu long et la prise de la profondeur des Allemands, tout en réduisant aussi les brèches causées par les pistons avec des défenseurs très proches les uns des autres; 2) il permet d’attirer le bloc allemand loin de sa surface de réparation et donc de créer énormément d’espace dans le dos des défenseurs que pourrait exploiter à la perfection Mbappé.
Dans un 4-4-2 bloc bas, l’influence des pistons adverses serait moindre vu les courtes distances entre chaque défenseur français
Ce bloc bas procure également l’avantage d’annihiler le jeu long des Allemands, l’une de leurs forces
En attirant les Allemands vers leur surface, les Français se donnent aussi plus de possibilité de les sanctionner en contre avec beaucoup d’espace à exploiter pour Mbappé
On le sait, dans ce registre, l’attaquant du PSG est injouable et complètement dominateur. Didier Deschamps aurait donc peut-être tout intérêt à opter pour cette solution sachant que les Allemands ont été mis en difficulté sur ces phases de jeu face à l’Espagne, face à la Macédoine du Nord et plus récemment face au Danemark en match amical.
En match de préparation pour l’Euro, le Danemark avait justement décidé de défendre dans un 4-5-1 en bloc bas. Ce qui a particulièrement embêté les Allemands
Exemple d’une contre-attaque danoise suite à son bloc bas. Les Danois vont récupérer le ballon et vite se projeter
Aucun récupérateur ou compensateur allemand n’est placé pour couper la contre-attaque à la source
Dans cette situation, un Kylian Mbappé face à Ginter aurait un net avantage
Le but de Danemark est venu suite à un pressing haut raté des Allemands
À l’instar du contre précédent, Eriksen a beaucoup d’espace à exploiter et la course en profondeur de Poulsen va lui donner une solution qu’il exploitera grâce à sa vista et sa qualité de passe
On peut facilement imaginer Mbappé dans une situation similaire
La lenteur de ses défenseurs centraux est la plus grosse faille de cette Nationalmannschaft et la France est sans doute l’équipe la mieux armée de cet Euro pour l’exploiter, avec des flèches comme Mbappé, Coman ou Dembélé et aussi des joueurs de relais de haute qualité comme Griezmann, Benzema, Pogba voire Kanté. Mis à part Mats Hummels, la qualité de relance des autres défenseurs centraux allemands est plus aléatoire. Les Français pourraient aussi profiter des pertes de balle allemandes dans le coeur du jeu pour mieux contrer derrière.
Sur cette action contre le Danemark, Niklas Süle force une passe plein axe
Cette dernière est interceptée. Ce qui va donner une bonne situation de contre pour les Danois
Grâce à cette interception, les Danois se créent une situation en supériorité numérique à 5 contre 4
En préparation, les Bleus n’ont pas vraiment pu travailler leur pressing haut. Contre le Pays de Galles, ils ont même montré des failles qui auraient pu être mieux exploitées et se reproduire si Neco Williams n’avait pas été expulsé à la 26ème minute. De quoi renforcer l’idée que les joueurs de Didier Deschamps opteront pour un bloc médian voire bas contre les Allemands.
En début de match contre les Gallois, les Français ont montré des failles défensives. Sur cette action, Pavard sort loin sur James mais Varane ne réduit pas la distance, ce qui ouvre un boulevard entre eux
Cet espace est exploité dans la foulée par un Gallois
Un duel de trios haut de gamme
En France, on a beaucoup parlé de notre trio Benzema-Griezmann-Mbappé qui combine toutes les qualités pour faire la différence devant. Cependant, l’Allemagne possède aussi un trio de qualité et complémentaire avec l’association entre Müller, Gnabry et Havertz. À l’instar du trio français, les joueurs du trio allemand sont capables d’intervertir leurs positions et se déplacer librement sans se marcher dessus. Ils partagent cette intelligence technique et tactique.
Thomas Müller est un très grand dénicheur et interprète d’espace (c’est peut-être le meilleur joueur du monde dans ce registre) tandis que Kai Havertz et Serge Gnabry sont ultra polyvalents en étant capables d’être aussi efficaces en tant que pivot, que joueur de profondeur et que joueur de percussion. Les déplacements d’Havertz et de Müller seront à surveiller avec grande attention comme la projection des milieux et des pistons dans la surface. Sur les centres, les Allemands occupent particulièrement bien tous les espaces devant le but.
Illustration des bons mouvements allemands avec ce but contre la Lettonie. Au départ de l’action, Gosens sert Gnabry (cercle jaune), l’attaquant central sur le papier qui s’est totalement déporté vers la ligne de touche. Müller (cercle rouge) s’est replacé dans l’axe comme Havertz (cercle vert) tandis que Gosens profite du déplacement des attaquants et de leur pouvoir d’attraction pour proposer une solution dans la profondeur
En s’apercevant la course de Gosens vers l’avant, Müller stoppe la sienne et va proposer une solution de passe courte, en relais, à Gnabry
Gnabry sert finalement Gosens dans la profondeur. Il est important d’observer les déplacements d’Havertz (cercle vert) et de Müller (cercle rouge)
Havertz attaque le premier poteau tandis que Müller en profite pour attaquer l’espace juste en retrait. Kimmich, le piston droit, s’est aussi placé dans la surface de réparation à droite
Müller est servi et finit l’action tranquillement
Nouvelle illustration des déplacements intelligents de Müller qui interprète merveilleusement les espaces. Kimmich laissant son couloir droit, l’attaquant s’est placé à cet endroit et sera servi par Kroos avant de servir Havertz pour un nouveau but allemand
Les Allemands ont la particularité de mettre beaucoup de monde dans la surface de réparation quand le piston est trouvé sur le côté. Les milieux de terrain français devront être particulièrement vigilants à ses projections. Les attaquants français auront aussi un rôle prépondérant lors des offensives allemandes et si le bloc français est plus haut, ils devront absolument empêcher les défenseurs allemands de balancer des longs ballons vers l’avant.
Contre le Danemark, les Allemands ont marqué sur une action où les deux milieux centraux, Kimmich et Neuhaus (cercles jaunes) se sont projetés dans la surface en compagnie des trois attaquants (cercles rouges)
Voici comment l’Allemagne peut sanctionner les blocs bas laxistes comme celui de la Lettonie. Grâce à la précision de son pied droit, Hummels va trouver Gnabry dans la profondeur
Le caviar de Mats Hummels de l’extérieur du pied d’un autre angle
Une offrande ponctuée d’un but de Gnabry
Heureusement pour les Bleus, même s’ils concèdent le ballon aux Allemands, même s’ils sont acculés devant leur but, leur force de frappe offensive pourrait leur permettre de les renverser à tout moment. Lors de leur dernière victoire en Ligue des Nations, les hommes de Didier Deschamps avaient été dominés et menés mais ils ont su égaliser sur une attaque où ils n’avaient pas vraiment créé de décalage. C’est le luxe de posséder des joueurs des très haut niveau. Ils avaient aussi su exploiter la faiblesse des Allemands sur contre-attaque pour finalement remporter le match.
Le but de l’égalisation des Français contre l’Allemagne en octobre 2018. À l’origine, Pogba fixe Werner avant de servir Hernandez à gauche qui n’est pas marqué agressivement par Kehrer
Sans avoir vraiment créé un décalage, les Français vont égaliser sur cette action grâce au bon centre d’Hernandez et surtout au bon jeu de tête de Griezmann
Le deuxième but français ce soir-là est venu de cette situation où Giroud a réalisé un appel en profondeur croisé, qui a attiré Süle et a ouvert un couloir à Matuidi, qui provoquera dans la foulée un penalty transformé par Griezmann
Dans ce match, les Français auraient aussi pu faire très mal en contre avec Mbappé comme sur cette action
Parti de très bas, le Parisien va accélérer et se projeter rapidement dans la surface adverse
Après un relais avec Giroud, le Parisien va se retrouver face à Neuer
Comme lors de chaque grande compétition et de chaque grand match particulièrement serré, les coups de pieds arrêtés pourraient faire la différence. À ce jeu, les Français ont des références solides ces dernières années (mis à part sur les penalties). Antoine Griezmann, qui a déjà inscrit deux doublés face à Manuel Neuer, sera donc particulièrement observé contre les Allemands tout comme Karim Benzema, qui pourrait être le facteur X qui fera basculer cette rencontre qui s’annonce très tactique et disputée…
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